Techniques d'élagage des arbres, entre utilité et beauté

Étant un être vivant, l’arbre pousse tout au long de sa vie et grandit. Si cela fait de lui un élément qui évoluera au sein de son environnement en plus de contribuer progressivement plus à la nature. Son entretien représente cependant lui aussi un défi tout aussi croissant, mais est aussi l’occasion d’une forme de décoration et d’expression. Tout ceci se voit particulièrement à travers la taille de l’arbre, un type d’entretien de celui-ci qui comprend différentes manières de couper les différents éléments selon des critères incluant des critères aussi variés que les besoins, les risques et même l’esthétique.

La taille sévère, seulement un mal nécessaire

Une personne non expérimentée qui pratique la taille d’un arbre va vraisemblablement pratiquer une taille sévère de l’arbre, c’est-à-dire une taille draconienne en coupant de grands morceaux de la plante en général à cause de la gêne occasionnée par celle-ci lors de sa pousse (en touchant des fils électriques ou téléphoniques par exemple).
Malgré son apparence simple, la coupe sévère devrait être faite par un professionnel avec un matériel et les connaissances adaptés. En effet, la brutalité d’une telle coupe a de graves conséquences sur un arbre qui peuvent affecter sa santé ou sa solidité. En conséquence, si elle est faite n’importe comment, la coupe sévère pourrait être plus néfaste aussi bien pour l’arbre que pour ce qui l’entoure que s’il avait été laissé tel quel.
Un élagueur professionnel comme celui dans le 34 pourra confirmer si une coupe aussi extrême est vraiment nécessaire au vu de la situation, soit au regard de la législation soit pour raison de sécurité. Et si oui, il saura la faire correctement pour affecter au moins possible l’arbre et garantir la sécurité avant, pendant et après l’opération.

La taille douce, les soins pour un arbre

À une taille sévère est préférée une taille douce, sauf cas de force majeure. La taille douce tient en compte des nombreux paramètres qui font que l’arbre sera plus ou moins sensible à la taille, et ses conséquences sur son organisme : à titre d’exemple, une taille douce évitera que l’arbre devienne plus fragile en respectant ses besoins organiques et sans le forcer à compenser pour une perte brutale due aux coupes de grands morceaux.
En conséquence, il s’agit d’une forme d’entretien et de soin de l’arbre depuis ses plus jeunes années jusqu’à l’âge adulte. Dans une certaine mesure, elle est cependant encore plus technique que la taille sévère puisqu’elle requiert de la délicatesse et une solide connaissance de ce que l’on fait par sa pratique. En effet, on ne doit pas enlever plus que nécessaire lors de la taille douce.
L’opération se fait aussi avec une certaine régularité en fonction de l’âge de l’arbre notamment, mais aussi d’autres critères qu’il appartient à l’élagueur de déterminer.  Bien pratiquée, une taille douce assure non seulement une meilleure santé pour la plante, mais aussi contribue à son esthétique ainsi qu’à son maintien dans des proportions permises par la législation et la sécurité des environs.

Les tailles esthétiques, quand la beauté compte

Si les coupes sévères et douces sont des formes de coupes « pratiques », elles existent à côté de formes spécifiques qui sont plus esthétiques. Il s’agit de tailles architecturées pour maintenir les plantes d’ornement dans une certaine forme en les pratiquant régulièrement.
S’il existe une infinité de formes possibles en fonction des envies du propriétaire et des aptitudes de l’élagueur comme celui dans le 34, il y a des formes qui sont particulièrement reconnaissables, ce sont la taille en boule et celle en nuage.
La première est plutôt occidentale ; comme son nom l’indique, elle consiste à tailler l’arbre pour former une sphère. Tandis qu’une forme orientale est la taille en nuage, plutôt une demi-sphère qui laisse plus visibles les branches et le tronc.