Les différentes techniques d’élagage

L’élagage d’arbre est tout un savoir-faire. On ne peut pas élaguer un arbre n’importe comment, n’importe quand ou n’importe où ; on doit prendre plusieurs critères avant de déterminer quel type de technique de taille utiliser. Un élagage est une opération compliquée, il est primordial de respecter les règlements afin de faciliter la cicatrisation des blessures et éviter tout risque d’infection. Donc, il faut bien choisir les outillages, le moment adéquat et surtout la technique à employer.

La technique d'élagage douce

Cette technique se traduit par un entretien régulier, la taille des branches respecte la forme naturelle de la plante et les coupes ont pour but de favoriser une bonne reprise. Vous pouvez prévoir une telle intervention professionnelle comme celui dans le 06 en période d’élagage, c’est-à-dire, vers la fin de l’automne et le début de l’hiver, tous les ans pour que l’entretien soit progressif. La taille douce peut se faire à condition que la plante ait de la plante autour de lui et qu’aucun obstacle n’interfère pendant l’entretien et son développement.
Pour effectuer un élagage doux, on ne doit couper que les petites branches de 3 cm de diamètre maximum. De ce fait, il s’agit d’une taille proportionnelle, car la méthode de coupe harmonise le houppier de l’arbre. Littéralement, la coupe doit être précise, méticuleuse, régulière et douce ; elle doit avoir lieu avant la période de végétation, pour que les branches indésirables ne puissent grandir et que les branches élaguées ne disposeront qu’un diamètre supérieur à 3 cm.
Les branchages à supprimer sont principalement les gourmands ; il s’agit des rameaux qu’il faut retirer au ras du fût de la plante. Attention à ne pas blesser l’écorce de l’arbre durant la coupe. Pour s’y prendre, la taille doit être à un angle de coupe parallèle au bourrelet. Puis établissez un plan de taille après le bourrelet pour garder ce dernier intact.

L’élagage sévère ou taille ponctuelle

Cette technique modifie intégralement la structure de l’arbre. Le procédé est similaire à la taille de formation que l’on fait subir à des arbustes, effectivement, cette technique est fortement déconseillée pour les arbres adultes. Un arbre adulte a peu de change de survivre après l’élagage sévère, car le tronc n’assure pas à lui seul la santé et la survie de la plante. Par contre, on peut le pratiquer à condition que le motif concerne la sécurité des usages ou les passants.
Comme tout autre type d’élagage, la taille sévère reste un moyen d’entretenir une plante et non pas pour la nuire. Pour ce faire, on n’élague que les petites branches et épargner les autres plus grosses ; cette condition permet à l’arbre de se cicatriser au plus vite possible et correctement, loin des risques d’infestation de moisissures, champignons et autres maladies. En outre, la taille ne doit donc pas dépasser plus de 30% du houppier ni couper trop de feuillage pour ne pas l’asphyxier.

L'élagage en marotte ou pluriannuelle

Cette technique de taille a pour but de favoriser la pousse rapide des rejets. L’élagage en marotte est plus pratiqué afin de maintenir une forme donnée à la plante en limitant son développement, tel est le cas des patrimoines arboricoles en milieu urbain. Toutefois, ce typo de taille n’est réservé qu’à une minorité d’essences d’arbres qui sont notamment : les tilleuls, les saules, les platanes, les mûriers, les érables et les charmes. En revanche, il ne convient pas aux essences comme le bouleau et le noyer.
Lors de cette technique, l’expert comme celui dans le 06 l'élague principalement les rameaux à ras de la marotte. Le tire-sève est déconseillé, il ne faut pas non plus toucher à la marotte car elle risque de ne pas se cicatriser et met en péril la vie de l’arbre.