Elagage d’arbre : comment s’y prendre correctement ?

L'élagage est une opération fastidieuse qui permet aux arbres de se fortifier. Le procédé consiste à laisse plus de place aux nouvelles pousses par la suppression des bois morts et des branches malades ou abîmées. Cette méthode est principalement employée pour obtenir un aspect soigné, ou pour concevoir une forme particulière aux plantes. Cependant, l’élagage doit se faire avec une grande dextérité et de l’expertise. Une erreur de coupe peut nuire à la santé de votre plante.

Déterminer les parties à élaguer

La sélection des branches à tailler se fait avec savoir-faire et connaissance arboricole. Un élagueur comme celui dans le 71 examine soigneusement votre arbre avant de l’élaguer. La taille de la plante, sa forme et son essence déterminent les parties à tailler. En plus, vous devez aussi lui préciser la forme dont vous souhaitez pour votre arbre. D’un côté, on ne doit pas ramifier un seul centimètre des branches principales de votre plante puisque ces derniers forment la charpentière ou son « squelette ».
Par contre, les parties à élaguer sont principalement les branchages endommagés. Que les branches soient abîmées suite à un passage d’une tempête ou à cause d’une infestation de champignons ou d’insectes, ces branches malades et cassées devraient être élaguées sans hésitation afin de redistribuer les nutriments et l'eau aux branches saine.

Les parties trop denses en branches doivent être dégarnissé de temps en temps. Un houppier avec une bonne épaisseur de verdure apporte beaucoup d’esthétisme, mais pour que la plante soit en bonne santé, il faut réduire le volume de la couronne en partant du sommet. L’air et la lumière naturelle ne peuvent circuler normalement entre des branchages trop rapprochés entre elles. Le manque de lumière solaire et d’air ternisse la couleur du feuillage puis favorise l’apparition des champignons et autres nuisances. De ce fait, n’hésitez pas à élaguer les branches qui se développent vers l'intérieur ou le centre de la plante.

Élaguez les branches qui font obstacle

Votre plante ne doit en aucun cas représenter une source d’obstruction, de litige ni de destruction. Afin d’éviter de tel embarras, il vous suffit de couper les branches basses qui empiètent un passage, et les plus hautes branches qui sont des menaces de détérioration pour les infrastructures environnantes. En outre, toutes les branches gênantes doivent être élaguées, mais ne coupez qu’en cas de besoin profond.
Pour un élagage esthétique, au lieu de prévoir des coupes contraignantes chaque année, vous pouvez tailler seulement des branches et feuillages qui sortent de la forme naturelle de votre arbre. Si vous souhaitez un aspect plus précis, rond ou rectangulaire par exemple, on doit enlever les branchages qui dépareillent avec le reste.

Elaguer aussi moins que possible

Élagage pour esthétiser, élaguer pour entretenir, mais il faut couper moins de branches que possible. Une coupe excessive expose une plante à des risques de contaminations microbiennes et d’infestations de nuisances. Chaque entaille diminue la résistance de son écorce protectrice, ainsi il ne faut pas supprimer plus de 25 % des branchages de l'arbre. Autrement dit, les branches vivantes restantes de l’élagage doivent correspondre au minimum à deux tiers de la taille de l’arbre.
Le tronc n’assure pas à lui seul la santé et la survie de la plante. Après chaque opération de taille, la plante doit encore cicatriser ses plaies, et nécessite un certain temps de pause pour récupérer sa robustesse. Limitez donc l’élagage à une opération par saison, une seconde intervention d’un expert comme celui dans le 71 peut avoir lieu en cas d’urgence tel que le passage d’une tempête qui est susceptible de briser les banches.